Centrafrique : 5 religieuses de la congrégation des sœurs de Saint Paul de Chartres prononcent leur premier vœu dans la vie consacrée.

La congrégation des sœurs de Saint Paul de Chartres en Centrafrique jubile d’accueillir cinq jeunes religieuses qui font leurs premiers pas dans la vie consacrée.

| Par l’équipe de la rédaction en ligne

Ce 21 novembre 2025, pendant que l’Eglise universelle célèbre la mémoire de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie, dans l’archidiocèse de Bangui et précisément à la paroisse Saint Joseph de Mukassa à Cattin, cinq religieuses appartenant à la congrégation des sœurs de Saint Paul de Chartres s’engagent dans la vie religieuse en prononçant le premier vœu temporaire. Tout s’est déroulé au cours de la belle célébration eucharistique célébrée à 8h30 par Mgr Mathieu Fabrice Evrard BONDOBO, Vicaire Général de l’archidiocèse de Bangui.

Il s’agit de :

  • Sœur Marina MANDAKOUZOU
  • Sœur Pétula LEKPEKEKPA
  • Sœur Naomi-Thérèse NDAGNON
  • Sœur Odilène DEKONI
  • Sœur Leslie ASSAKA

Chaque vocation est l’œuvre de Miséricorde de Dieu

Dans son homélie, Mgr BONDOBO précise que la Parole de Dieu du jour s’enracine dans la Miséricorde de Dieu envers les hommes (cf. Pv. 8, 22-31). La miséricorde se perçoit dans l’œuvre de la Création à travers laquelle Dieu crée l’homme, place ce dernier au cœur de tout l’ouvrage, le rendant ainsi autonome à travers la culture de la terre.

Dieu crée l’homme pour que celui-ci entre en relation avec lui. Ainsi, chaque histoire de vocation et même de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie ne trouvent leur véritable sens que dans la rencontre, cette relation avec le Seigneur.

Faisant allusion au pape Benoît XVI de vénérée mémoire, Monseigneur BONDOBO évoque le péché moderne : c’est le phénomène de la pollution qui corrompt l’environnement, le cœur de l’homme au point d’altérer sa relation avec Dieu.

Heureusement, l’évangile du jour (Lc. 2, 15-19) trace les pistes qui aident à résoudre la crise de pollution écologique et spirituelle. Bethléem devient la cité de transformation et de rédemption : « Allons à Bethléem ! » Là où l’enfant Jésus qui nait devient la grâce de Dieu pour la rédemption de la Création.

Dans nos crises humaines, sachons nous tourner vers le Seigneur. A Bethléem, Dieu lui-même fête avec son Fils et l’humanité y compris. A Bethléem, c’est l’endroit où se contemple l’humilité de Dieu : la grandeur de Dieu qui se fait petit dans l’humilité du Fils Jésus-Christ qui attire à lui tout le genre humain.

A Bethléem se contemple l’humilité de Dieu qui jette son dévolu sur les bergers considérés comme des marginalisés, en faisant de ces derniers les annonciateurs de la Nativité.

Ces bergers n’ont pas résisté mais ont coopéré au projet de Dieu. Ainsi, ils nous enseignent à travers leur attitude que nous devons éviter d’être des obstacles dans le projet de Dieu.

Il conclut en exhortant les jeunes sœurs à vivre avec joie leurs engagements dans la vie consacrée et à s’appuyer sur le Seigneur dans les moments de joie et même dans les situations de pollution spirituelle.

La célébration eucharistique a été un moment de prière, d’écoute de la Parole de Dieu et aussi de jubilations pour la communauté chrétienne présente et surtout pour la congrégation des sœurs de Saint Paul de Chartes en Centrafrique.