Les prêtres spiritains de la province de Centrafrique sont entrés en retraite spirituelle dans l’après-midi du dimanche 26 janvier 2025 pendant que l’Eglise universelle célèbre le dimanche de la Parole de Dieu. Ils sont tous réunis à la Maison provinciale Saint Charles de Bangui, située au bord du fleuve Oubangui. Monseigneur Éphrem Ndjoni du diocèse de Franceville au Gabon est invité pour animer ce temps de désert intérieur, de prière et méditation. Il a présidé l’eucharistie dominicale devant la grotte de la Maison Saint Charles. Nous vous livrons l’essentiel de son homélie.
La Parole méditée
D’entrée de jeu, dans son message, Mgr Ephrem souligne que Dieu insiste à ce que nous sachions que ce jour (le Dimanche) lui est consacré. Un jour de joie.
La première lecture donne l’image du corps. Nous sommes donc une famille. Chacun a un rôle à jouer donc chacun est important. Si un membre est en l’honneur tout le monde est en l’honneur et si un membre souffre tous les autres membres souffrent avec lui.
Pour illustrer son affirmation, il raconte l’anecdote d’un chef de village, qui, durant son règne était très gentil avec ses administrés mais après la mort de ce dernier, le règne a été confié à l’un de ses fils méchant et arrogant. Ce méchant transforme la population en esclave. Alors tous les habitants sont obligés de quitter le village. Ce village a ainsi disparu. L’histoire racontée prépare à donner un enseignement sur l’ecclésiologie.
Il revient sur l’organisation de l’Eglise : à la tête se trouve le pape, ensuite les cardinaux, les évêques, les prêtres, les diacres, religieuses et religieux enfin les laïcs.
Pour mettre un accent sur l’importance de la Parole de Dieu chez l’homme, Mgr Éphrem Ndjoni réitère que la Parole de Dieu est importante parce que le Seigneur nous la donne comme une lampe sur nos pas, une nourriture pour nos cœurs et pour nos âmes. C’est elle qui édifie nos corps.
Aujourd’hui Saint Paul nous a présenté l’image du corps. Ce corps qui a besoin d’être vivifié, non seulement à travers l’Esprit Saint par lequel nous sommes baptisés mais encore par la parole qui nous permet chaque jour de nous nourrir.
Mgr Éphrem Ndjoni a invité les chrétiens présents à cette eucharistie à ne rien improviser dans la vie. Car tout se prépare par l’éducation au niveau religieux et même au niveau intellectuel. Cela est tellement vrai que dès qu’un enfant a la maturité religieuse dans la société biblique, il se présente au temple du Seigneur comme Jésus. Aujourd’hui, on a vu que Jésus-Christ entre dans une synagogue parce qu’il en avait l’habitude.
Il invite les parents à emmener leurs enfants à l’église car selon Mgr Éphrem Ndjoni, c’est très important qu’il y’ait cette préparation car c’est un devoir pour la famille de préparer régulièrement les enfants afin qu’ils grandissent dans la foi et de telle sorte qu’ils puissent à la fin répondre au Seigneur avec plus de facilité.
Ce qui marque Monseigneur Éphrem Ndjoni en visite en Centrafrique c’est la vivacité de l’Eglise. La vivacité des fraternités. L’espérance de l’Eglise inspire, a-t-il conclu.
Roméo Silvère Doubalet