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Parlons un peu du péché, de son sens. Pourquoi l’homme moderne a-t-il perdu le sens du péché ?

D ’autre part, il y a les différentes formes de moralité qui n’ont pas la religion comme base.

L’homme moderne préfère une morale humaniste efficace (par exemple efficace contre la ségrégation raciale ou capable de guérir le développement des classes sociales et des peuples les plus nécessiteux) à une religion qui ne produit pas d’effets moraux en faveur de l’humanité. L’homme moderne juge plus sévèrement ceux qui négligent la miséricorde et la justice que ceux qui négligent la prière et l’approfondissement intellectuel de leur foi.

Bien que cela soit certainement nécessaire, il ne suffit pas d’insister sur l’obligation d’aimer et d’honorer Dieu, de surmonter ces tendances de l’homme moderne. Le plus urgent est de surmonter le fossé entre la religion et la vie. L’éducateur est appelé à démontrer de manière vitale l’unité qui existe entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain, entre la religion et la morale. Par-dessus tout, nous devons insister sur la fécondité de la foi pour la vie du monde. – On ne peut aimer Dieu le Père sans aimer le Christ son Fils ; on ne peut aimer le Christ sans aimer tous ceux qu’il a aimés jusqu’à la mort. Le véritable amour du prochain ne peut être trouvé sans une acceptation sincère et reconnaissante de l’amour rédempteur du Christ.

On ne peut pas dire sincèrement « Notre Père – que tu es dans les cieux » sans honorer Dieu par un véritable amour fraternel pour les autres. Haïr ou mépriser son prochain ou ne pas aider les nécessiteux quand on en a l’occasion, est vraiment un affront contre la paternité de Dieu, père de notre Seigneur et frère JésusChrist. En ce sens, les grands prophètes de l’Ancien Testament ont libéré le sens du péché du faux sacralisme ; mais en même temps, ils ont approfondi le sens du péché proprement dit en prêchant la sainteté de Dieu, sa miséricorde, sa fidélité et sa justice. La désintégration entre la religion et la vie ou l’accent mis sur les prescriptions vides, dont le sens n’est pas indiqué, relatives à l’amour du prochain et à l’amour de Dieu le Père, non seulement détruit le vrai sens du péché, mais pire encore détruit le sens de Dieu. L’abstraction des formules, des préceptes et des pratiques détruit le sens religieux. L’éducation au sens de Dieu commence par l’exemple, par la prière sincère et spontanée, par le témoignage de la foi par l’amour authentique. Dans l’histoire du salut, nous voyons une relation intime entre le sens du péché et la manifestation de la miséricorde de Dieu. Nous sommes tous pécheurs, mais ce n’est pas une cause de désespoir : Dieu est infiniment miséricordieux. Dieu nous aidera, il nous pardonnera, si nous aussi nous savons être miséricordieux. C’est la manière concrète de vénérer le mystère de la rédemption.

Le sens de Dieu, le sens du sacré, dépend de la « complexio oppositorum », de l’harmonie dynamique entre le « mysterium tremendum » de la justice de Dieu et le « mysterium fascinosum » de son immense bonté miséricordieuse. La religion est brisée si seulement la justice et la sainteté de Dieu ou seulement sa miséricorde sont accentuées. Le péché est une offense injuste d’un Dieu miséricordieux et saint. L’homme moderne juge très sévèrement l’homme religieux qui a un sens du sac jusqu’au scrupule dans le domaine purement rituel, dans de petites prescriptions, dans des problèmes de validité sacramentelle et n’a pas de sens vivant pour l’homme. Il convient également de souligner l’urgence de cette synthèse.

– Dans l’Ancien et le Nouveau Testament, Dieu se manifeste comme Celui qui aime l’homme comme sa créature : il est la passion, la passion de Dieu pour l’homme. Dieu se tient devant nous comme notre frère, dans son Fils unique. Le sens du péché, pour ne pas devenir un abstractionnisme, doit être véhiculé dans cette grande perspective de Dieu qui aime l’homme. Dieu est offensé dans l’homme ; mais ce n’est que si l’on connaît Dieu qui aime l’homme, si l’on voit l’homme comme l’image de Dieu, l’homme aimé de Dieu, l’homme racheté dans le sang du Christ, qu’il sera possible de comprendre que le péché est commis si l’on ne sert pas l’homme, sa dignité.

L’une des raisons pour lesquelles l’homme moderne a perdu son sens du péché peut être le fait que de nombreux chrétiens ont perdu un sens authentique de l’homme. Le scrupule des points religieux, l’imputation sur les petites choses, l’insistance trop unilatérale sur les péchés de masturbation et d’onanisme, tout cela a créé chez l’homme moderne le sentiment d’une aliénation énorme, d’un rejet de l’homme. Si nous n’insistons que sur un point partiel et ne touchons pas le vrai centre (l’amour passionné de Dieu pour l’homme), nous trahissons la présentation authentique du sens du péché. Ce n’est qu’ainsi, c’est -à-dire en indiquant le péché comme égoïsme, rupture d’amour, rejet de l’engagement à la fraternité, à l’ouverture et au respect, que nous pourrons surmonter cette désintégration de l’homme et tant de tentations actuelles de l’athéisme. L’homme moderne n’est capable de comprendre aucun autre langage, scandalisé comme il l’est par une grande partie de notre religiosité mesquine, sinon une vision intégrale de Dieu, saint, juste et miséricordieux, de Dieu qui se révèle « propter hominem»

Auteur: Don Xavier-Arnauld FAGBA

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