Au cours d’une table ronde organisée par « Communion et Libération » qui est un mouvement catholique italien, à Rome le 24 octobre 2024, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga partage sa propre expérience de Pasteur et Batissseur de paix sur le thème « Comment construire la paix? » Voici le texte intégral de son intervention.
La violence actuelle des différents conflits qui secouent notre monde et la presque inertie de la communauté internationale, soulèvent de nouveau, la question de l’urgence de la paix. Notre monde aujourd’hui, éprouve plus que jamais un réel besoin de la paix. La paix devient le bien le plus précieux dont l’humanité est en quête. Cette recherche de paix se fait de façons diverses et avec des moyens diversifiés. Certains pensent que la véritable paix est celle qui s’obtient par la force, autrement dit, par l’usage des armes. Dans cette logique, la paix est assimilée à la victoire d’une partie forte sur une partie faible, la victoire de ceux qui disposent davantage la puissance de feu sur ceux qui n’en disposent que trop peu. Cette approche qui est encore d’actualité, définit ainsi la paix comme absence de guerre, comme absence de conflits, un état de non belligérance ; en d’autres termes, elle est l’abdication de l’un des protagonistes du conflit ouvert. En réalité, c’est la conception purement politique et belliciste de la paix. Il existe par contre, une autre conception de la paix. Elle est la capacité de renoncer à la violence quand bien même l’on en est capable afin de sauver des vies. Elle s’obtient par le dialogue, elle est le fruit d’une entente obtenue souvent après de rudes épreuves. Faire la paix, demande qu’on descende aussi de notre piédestal; la paix est un état d’esprit, une disposition de l’âme qui ne s’obtient que par la constante ouverture à l’autre qui est bien souvent différent de nous. Cette paix prend sa source véritable en Dieu. Par conséquent, nous la recevons de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour réconcilier les peuples, les races et les nations ; selon l’apôtre Paul, dans Ephésiens 2, 14 : « Le Christ est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation ».
Comment être artisan de paix aujourd’hui, dans un contexte mondial où des blocs d’alliance se mettent en place, dans un contexte mondialisé où une ligne imaginaire sépare les nations dites fortes, dotées de puissances nucléaires, des nations dites faibles dont l’avenir, voire la survie ne dépendrait que de ceux qui disposent du droit de véto ? A l’ère de jeu de replacement géostratégique des grandes puissances, quelles sont les chemins de paix que nous devons nécessairement et urgemment emprunter ?
Notre intervention se veut un partage d’expérience de notre engagement sur le difficile chemin de la réconciliation et de la paix en République centrafricaine, mais aussi dans un monde en conflit.
I. Faire la paix en temps de guerre
« Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » Mt 5, 9.
Pour concilier ou réconcilier des hommes en conflit, il faut être absolument soi-même un artisan de paix à la suite de Jésus-Christ. Au-delà du cadre simplement étymologique ou définitionnel, la paix est davantage un engagement, c’est une détermination existentielle à créer un cadre de vie où le vivre ensemble est rendu possible. Cela ne se peut que si on aille puiser des énergies nécessaires dans le fond abyssal de notre humanité ; et moi, je puise davantage ces énergies dans la Bible où sont contenues les paroles qui donnent la paix et qui vivifient. Faire la paix en temps de guerre peut sembler illusoire voire utopique, mais cela n’est pas une impossibilité de fait. En plein contexte de guerre froide, le Pape Jean XXIII, dans son Encyclique Pacem in Terris (11 avril 1963), s’adressant au monde, fit cette déclaration mémorable : « Les conflits ne devraient pas être résolus par les armes, mais plutôt par la négociation ». Cette exhortation retentissait encore très forte en moi lorsque le conflit armé éclata en République centrafricaine. Un violent conflit qui a déchiré tout le tissu social centrafricain et où personne n’en était épargné.
Être artisan de paix demande une certaine capacité de jugement et d’analyse afin d’être à même d’avoir une herméneutique juste et objective de la situation de belligérance en cours. L’artisan de paix n’a pas à choisir son camp ; il doit être avec tout le monde, impartial, mais sans jamais travestir ni trahir la vérité. Dans l’épreuve de la conciliation ou de la réconciliation, l’objectivité et l’amour de la vérité doivent guider l’artisan de paix afin d’éviter toute compromission. Je garde encore en moi les souvenirs des heures sombres que mon pays la République centrafricaine a connues. En effet, quand les rebelles avaient pris le pays en 2013, les violations des droits humains étaient monnaie courante. Comme évêque et pasteur, je ne cessais pas de dénoncer les exactions et les forfaitures sur la population civile abandonnée à son triste sort. Un jour, un groupe d’hommes d’affaire roumains est venu au nom du pouvoir, me proposer une somme de 80 000 euros. J’ai décliné l’offre, autrement, je ne pouvais plus continuer à défendre les faibles et les opprimés et ils auraient de fait acheté mon silence ! La prière et la parole de Dieu étaient les principales sources de mon combat contre le mal et l’objection ambiante. Je me suis laissé conduire par l’exhortation de saint Paul à Timothée : « Devant Dieu et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son Règne : proclame la parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d’instruire » (2Tim 4, 1-2). Ce chemin est certes ardu, difficile, clairsemé d’épines, mais il faut toujours le prendre, il faut toujours avancer sur cette voie d’épreuves même dans la nuit la plus sombre de l’inconnu, il faut toujours oser ouvrir une brèche pour faire briller de la lumière et escompter une lueur d’espoir.
II. La persévérance et la résilience
Très souvent, notre passion de concilier ou notre désir de réunir ou de rassembler est diversement apprécié par les parties en conflit. Il peut arriver d’être pris pour cible, un témoin gênant qu’il faut supprimer. Je garde en mémoire certaines heures sombres de ces temps de crises vécus en République centrafricaine. J’ai aussi cette forte conviction que si nous nous mettons véritablement et résolument au service de la paix, nous recevons en contrepartie une force invincible qui nous aide à traverser les épreuves. J’ai fait personnellement l’expérience de la main puissante et agissante de Dieu pendant ces moments difficiles, mais je puis dire que : « Dieu est vainqueur, et je l’ai constaté un nombre incalculable de fois lors de cette période noire. J’ai sillonné Bangui dans tous les sens sans jamais être arrêté. Quand j’apprenais que les rebelles pillaient quelque part, je fonçais et parfois j’arrivais à temps pour les chasser avant qu’ils n’aient tout embarqué. Je courrais derrière les rebelles armés les mains nues mais poussé et conduit par la force de la foi ; comme a dit l’apôtre Paul : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé » (2 Corinthiens 4, 13). Je venais surtout pour réconforter, pour consoler et rassurer. C’étaient mes prêtres, mes agents pastoraux, mes fidèles qui étaient en danger. Le loup guettait pour dévorer et je n’allais pas les abandonner. D’ailleurs, je ne défendais pas seulement les chrétiens mais l’être humain. Les musulmans et les protestants avaient aussi besoin d’aide ! Comme le pape François m’avait dit : ‘‘ A Bangui, il y avait une unique voix qui restait, c’était votre voix’’ »[1]. Cette unique voix retentissait encore davantage et de façon symphonique parce que je n’étais pas seul. Il y avait mes frères, l’imam responsable de la communauté islamique de Centrafrique et le Pasteur responsable des églises protestantes de Centrafrique. Nous prenions les risques ensemble et nous étions prêts à mourir ensemble pour défendre la cause juste, pour être la voix des sans voix, la voix de la majorité silencieuse terrifiée par l’horreur de la violence ambiante. A vrai dire :
« Je n’étais pas le seul à être visé. Un jour, alors que le président Djotodia était en visite au Bénin, il a été interviewé par des journalistes sur la situation en Centrafrique. En substance, il a expliqué que la paix revenait à Bangui. D’autres journalistes sont allés voir le révérend Nicolas Guerekoyame-Gbangou, de la plateforme des confessions, et lui ont demandé ce qu’il en pensait. Il a été direct : ‘‘ Je ne sais pas si le Président Djotodia a des agents de renseignement. Mais ce qui se passe ici, ce n’est pas la paix’’. Evidemment cette remarque est revenue aux oreilles de Michel Djotodia et deux jours plus tard, le pasteur a été convoqué et arrêté. Avant de se rendre au poste de police, il m’a averti : ‘‘ Je suis en état d’arrestation’’. Je me suis changé, j’ai pris des habits, un pull et j’ai débarqué au poste. J’ai salué le commissaire, qui est chrétien, et je lui ai dit : ‘‘ Le pasteur a dénoncé et annoncé la vérité et maintenant, il est arrêté. Je viens donc me constituer prisonnier avec lui. Le policier était embêté. De 18h à 23h30, je suis resté là, dehors sur une chaise, et c’est finalement moi qui ai reconduit le pasteur chez lui à 1h du matin. Ils comptaient le laisser au poste pour deux jours dans l’idée de l’intimider. Mais la solidarité a déjoué ce plan et cet épisode nous a beaucoup rapprochés de la communauté protestante »[2]. Je crois fermement que l’œcuménisme se construit aussi dans les épreuves.
III. Faire la paix c’est faire bouger les lignes
La véritable paix ne se fait pas seulement avec les amis mais davantage avec ceux qui sont considérés comme des ennemis. Nous devons inventer des mots qui font bouger les lignes, des mots qui libèrent, des mots qui donnent le pardon. Lorsque le langage humain créera ses propres mots relatifs à la paix, à la concorde, au vivre-ensemble, à l’amour, alors notre humanité sera restaurée et nous pourrions à nouveau chanter l’hymne à l’amour et laisser la vie circuler en chacun de nous. Notre langage est aujourd’hui chargé de mots liés à la guerre, à la violence, à la haine, à la rancœur, à la vengeance. L’artisan de paix est celui qui doit inventer un nouveau champ lexical dépourvu de haine. Je suis souvent irrité, outré quand je vois à la télévision des discours tendant à attiser le feu, demandant l’envoi des armes. N’oublions pas que la violence engendre la violence. Nous devons apprendre à sortir de cette spirale et de cette logique de la guerre en voulant tout régler par les armes. Il y va de la survie de notre humanité. J’ai l’impression que notre humanité n’a pas encore appris les leçons de Nagasaki et de Hiroshima. La logique de la guerre et de la suprématie constitue une réelle menace pour l’espèce humaine et pour notre monde suspendu aux appétits effrénés des puissances nucléaires. Tout se passe comme si l’humanité se prépare à la dernière guerre contre l’homme. Martin Luther-King disait ceci : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots ». Cette assertion montre à suffisance la nécessité de créer entre les différents peuples, entre les différentes nations, les conditions positives d’un vivre-ensemble. C’est ici que le concept de convivialité trouve toute sa densité, toute sa profondeur et tout son sens. Pour parvenir à cette convivialité, il nous faut nécessairement dialoguer, libérer la parole, se parler pour construire un monde fraternel, un monde de paix.
Notre monde a plus que jamais besoin de dialoguer. Un monde où nous ne pouvons plus nous ouvrir les uns aux autres, où il devient impossible de s’adresser à l’autre, où la parole vient à disparaître, c’est un monde de conflits, c’est un monde en guerre, et c’est la guerre qui s’installe. La guerre est donc l’incapacité d’aller à la rencontre de l’autre en tant que autre, la guerre c’est l’usage de l’argument de force au lieu de se servir de la force persuasive et performative du dialogue à travers la parole pour faire bouger les lignes et faire advenir la paix.
En 2013, alors que la guerre battait son plein en République centrafricaine, j’ai rencontré dans la brousse un jeune homme de 16 ans devenu ‘‘Général’’. Je lui ai parlé de l’éducation à la paix. A ma grande surprise, voire à la limite de l’étonnement il m’a répondu : ici, quand une personne n’obéit pas, je la tue ! Quelle menace ! Surtout quelle ignorance ! Quelle perdition et quelle dépravation de mœurs. Ce jeune homme est privé d’éducation et de parole comme arme de persuasion. Il lui reste des biceps à bomber, c’est-à-dire le pouvoir de la violence. La plainte de Dieu par la bouche du prophète Osée a retenti tout de suite en moi : « Mon peuple périt faute de connaissance » (Osée 4, 6). C’est pourquoi je demande au nom de Dieu et au nom de la paix d’avoir le courage de faire bouger les lignes en donnant une culture de non-guerre, une culture de la paix à notre humanité ; car le prophète Isaïe nous prévient en ces termes : « Dieu sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre ». (Isaïe 2, 4).
IV. Le langage de vérité pour un monde juste et fraternel
La véritable paix ne pourra jamais être obtenue que par le seul et l’unique usage de la force. La véritable paix est celle qui advient une fois les causes des conflits et des guerres sont connues. Les conflits naissent généralement des situations d’injustice systémique. La mondialisation ne doit pas être perçue aujourd’hui comme l’exclusion des moins forts, l’exclusion des plus faibles ou encore l’extinction des nations longtemps spoliées et dominées. La mondialisation doit être au contraire une chance où toutes les nations sont appelées de façon symphonique à participer au concert du bien-être et du bonheur et donc à l’avènement de la paix. Le destin de toute l’humanité est désormais lié ; ceci dit, ce qui touche à un seul être humain doit toucher à toute l’humanité. Nous n’avons qu’une seule essence humaine. Les nombreux conflits vécus en Afrique doivent interpeller notre conscience universelle. La construction des murs et des blocs d’alliance en occident doit rappeler la nécessité de la solidarité en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et partout ailleurs dans le monde.
Notre monde doit avoir un langage de vérité qui milite en faveur de la justice pour tous. Chaque être humain a droit à la justice et doit bénéficier des richesses que nous offre notre monde. Les guerres naissent dès lors que ce droit universel et inaliénable est foulé aux pieds. La diplomatie internationale doit également avoir un lange de vérité valable pour toutes les nations.
La crise que nous avons connue en République centrafricaine avait certes d’abord des causes endogènes assimilées à la frustration d’une partie de la population s’estimant exclue. Des revendications légitimes ont poussé une partie de nos compatriotes à prendre des armes pour revendiquer leur droit d’accès aux structures de base de l’Etat telles que l’eau, l’électricité, l’hôpital, l’école, les routes, etc. Ces revendications ensuite vont très vites être instrumentalisées par certains acteurs exogènes qui commençaient à médiatiser le conflit en lui attribuant une connotation religieuse. Heureusement la sagesse divine aidant et grâce au langage de vérité déployé, nous avons fait bloc contre cette dangereuse rhétorique internationale qui commençait déjà à parler du conflit interreligieux entre chrétiens et musulmans en République centrafricaine.
La diplomatie n’est pas synonyme de démagogie ni d’hypocrisie. La diplomatie internationale doit apprendre de ses erreurs du passé et dresser des ponts de justice et d’équité entre les nations et entre les peuples pour faire advenir la paix. Je suis persuadé que tous les moyens déployés aujourd’hui dans la course à l’armement peuvent largement contribuer à anticiper sur les futurs confits internationaux en investissant dans l’éducation à la paix. C’est par exemple le cas de la mise en place de la plateforme des confessions religieuses en Républicaine centrafricaine.
Conclusion
En définitive nous pouvons retenir que la paix, de façon verticale, prend sa source en Dieu. Les chrétiens la reçoivent en Jésus-Christ qui les charge de semer la paix. Cette mission d’artisan de paix est l’un des défis majeurs du Ressuscité et il en a fait une priorité lorsqu’il s’adressa à ses apôtres : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jean 20, 21).
La paix, d’un point de vue horizontal, est un comportement, une attitude, une disposition intérieure, un engagement, une détermination à construire des ponts entre les peuples et entre les nations. L’artisan de paix est un élu, un bienheureux qui, comme enfant de Dieu, est prêt à se donner totalement et avec passion, avec résilience et avec abnégation pour transformer le visage de notre monde très longtemps meurtri et défiguré par les conflits et les guerres. Notre humanité à travers ses règles diplomatiques internationales doit éviter les erreurs du passé et travailler toujours à préserver la dignité de l’homme et à donner une chance au dialogue et à la paix. Être artisan de paix aujourd’hui, c’est savoir inventer de nouveaux chemins, de nouveaux langages, c’est oser bouger les lignes, c’est avoir le courage de passer delà les frontières artificielles et rigides fixées par les idéologies actuelles. Nous sommes condamnés à vivre ensemble, à nous entendre si nous voulons donner encore une chance à notre humanité d’écrire une nouvelle histoire, celle des hérauts de la paix.
BIBLIOGRAPHIE
BIBLES
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La Traduction Œcuménique de la Bible, Paris, Cerf, 1981.
Documents du magistère
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Congrégation Pour La Doctrine De La Foi, Déclaration Dominus Jesus, sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Église, Editrice Vaticana, 2000.
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Ouvrages d’auteurs
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Messi Metogo Eloi, Dieu peut-il mourir en Afrique ? Paris, Karthala, 1997.
Ndema Justin, Le dialogue islamo-chrétien, Paris, L’Harmattan, 2014.
NZAPALAINGA DIEUDONNÉ, Je suis venu vous apporter la paix. Le combat d’un cardinal courage au cœur de la guerre, Douala, MédiasPaul, 2021.
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Schillebeeckx Edward, L’histoire des hommes, récit de Dieu, Paris, Cerf, CF 166, 1991.
[1] Cardinal Dieudonné Nzapalainga, Je suis venu vous apporter la paix. Le combat d’un cardinal courage au cœur de la guerre, Douala, MédiasPaul, 2021, p. 85.
[2] Ibidem, p.87.